
Stéphane Maher cite en exemple les travaux de repavage menés par les cols bleus jérômiens au cours des dernières années sur la 20eavenue dans le secteur Saint-Antoine.
Infrastructures, Saint-Jérôme utiliserait davantage ses cols bleus : un antidote à la collusion ?
Les autorités de Saint-Jérôme étudient la possibilité d’avoir recours aux cols bleus pour certains travaux d’infrastructures, tel que le permettra bientôt le gouvernement du Québec.
La chose en est que lors du récent congrès de l’Union des municipalités du Québec (UMQ) tenu à Gatineau, le ministre des Affaires municipales, Martin Coiteux, a ouvert la porte à une telle pratique.
Sérieusement à l’étude…
Le ministre profitait alors d’une allocution devant un millier d’élus municipaux pour annoncer que Québec simplifierait les choses en matière de travaux d’infrastructures.
En effet,alors que Québec envisage investir 7,3 milliards $ sur 10 ans pour supporter les villes, Martin Coiteux a annoncé que le gouvernement réduisait de 15 à 3 le nombre de programmes d’infrastructures en vigueur.
Qui plus est, les nouveaux programmes permettront aux villes d’obtenir du financement pour des travaux même si ceux-ci sont réalisés par les employés municipaux. Pour l’heure, seuls les projets confiés au privé étaient admissibles à des subventions.
Sur la 20eavenue
Saint-Jérôme envisagerait donc de profiter de l’occasion pour ainsi confier des mandats précis à ses cols bleus.
«On regarde sérieusement ça…» a répondu Stéphane Maher à Infos Laurentides, mercredi dernier, en marge du Dîner du maire de la Chambre de commerce et d’industrie Saint-Jérôme métropolitain. «Ça nous coûte moins cher et c’est bien fait».
Le premier magistrat citant en exemple les travaux de repavage menés par les cols bleus jérômiens au cours des dernières années sur la 20eavenue dans le secteur Saint-Antoine.
Autre exemple, le défrichage et l’aménagement des sentiers du lac Jérôme qui ont aussi été réalisés par des cols bleus, avec un succès certain.
Et la collusion?
Les deux expériences s’étaient révélées concluantes à bien des égards, et il est possible d’aller plus loin selon le maire.
«Il faut développer l’expertise chez nous. Amener le plus d’expertise professionnelle pour le faire nous-mêmes» note M.Maher.
Et, ainsi, se mettre à l’abri de la collusion pour certains contrats.
« Je ne peux pas comprendre qu’on ne peut pas faire l’asphalte nous autres même… » de reprendre le maire, disant que «on se fait fourrer (NDLR. moins depuis la mise en place du Bureau de l’intégrité professionnelle et administrative(BIPA)). On l’a vu dans plein de secteurs.Ils (certains entrepreneurs) se séparent les territoires… »
Voyons la suite…