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Au parc St-Pierre de Saint-Jérôme, on a entouré les jeux modulaires de ruban jaune, interdisant l’accès. Derrière, l’école de la Durantaye, fermée depuis quelques semaines. Photo Mychel Lapointe

Des policiers moins tolérants: «Pour assurer la sécurité de la population» -Stéphane Maher

Depuis jeudi dernier tous les parcs et espaces publics de la Ville de Saint-Jérôme sont fermés pour éliminer toutes propagation de la COVID-19.
De plus, les policiers de Saint-Jérôme ont reçu la demande des autorités jérômiennes d’être moins tolérants à l’endroit des gens réfractaires aux directives gouvernementales en matière de confinement et d’attroupement.
Assurer la sécurité de la population
«Répondant à l’appel du premier ministre du Québec, le maire de la Ville Saint-Jérôme demande aux policiers municipaux de se montrer moins tolérants envers les contrevenants et de prendre les mesures jugées nécessaires pour assurer la sécurité de la population» annonçait-on, par voie de communiqué de presse jeudi.
Pour le premier magistrat jérômien, les choses ne peuvent être plus précises.
«M. Legault (François) a été clair aujourd’hui lors de son point de presse. Des amendes allant jusqu’à 6 000 $ peuvent être décernées à ceux qui ne respectent pas les consignes de santé publique. Je demande aux citoyens d’être conscients du risque inutile que représentent leurs déplacements non essentiels pour leurs voisins et pour leur entourage» de dire M.Maher, tout en insistant pour préciser que «les gens peuvent continuer à prendre des marches en respectant les consignes de distanciation sociale».
Entre 1 000 et 6 000 $
Rappelons qu’en vertu des directives gouvernementales, les policiers peuvent intervenir dans le cas d’attroupements.
Ceux de la Sûreté du Québec (donc, en ce concerne Prévost, Saint-Hippolyte et Sainte-Sophie sur le territoire de la MRC de la Rivière-du-Nord) et du Service de police de la Ville de Montréal (SPVM) peuvent même remettre, sur le champ, des contraventions variant entre 1 000 et 6 000 $.
Des policiers de Montréal l’auraient d’ailleurs fait dimanche dernier (comme le relatait La Presse) dans un parc de l’arrondissement Ahuntsic-Cartierville où un match de soccer avait cours. Chacun de la douzaine de contrevenants a été soulagé de 1 560 $.
Pour ce qui est des corps de police municipaux, ça pourrait n’être qu’une question de temps; si ce n’est pas déjà le cas, au moment de lire ces lignes.
Ça implique, on l’aura compris, les policiers de Saint-Jérôme et ceux du service de police de Mirabel qui dessert Saint-Colomban.
Fermeture
Quant à la fermeture des parcs municipaux et espaces publics, le maire la justifie par le fait que «beaucoup trop de personnes y tiennent encore des rassemblements».
Pour le conseiller Benoît Delage, mandataire de la sécurité publique au conseil municipal, ce n’est pas de gaité de coeur que la décision a été prise.
«La fermeture des parcs et des espaces publics est une mesure que nous prenons à contrecœur, mais nous devons mettre toutes les chances de notre côté pour limiter la propagation» souligne-t-il.
Foyer de contagion
Il convient également, selon lui, de parler d’un contexte particulier.
«La démographie de notre territoire indique que plus 20 % de notre population est âgée de plus de 65 ans. Toutes les mesures doivent être prises pour éviter que Saint-Jérôme devienne un foyer de contagion».

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