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À la hauteur de la compagnie Rolland, le niveau de la rivière du Nord a beaucoup baissé. Photo Mychel Lapointe

L’eau potable pour une ville: «Comme le sang dans nos veines» -Benoit Beaulieu

 

 

«Je suis très, très inquiet. Il est clair qu’avec les changements climatiques, les choses ne peuvent qu’empirer (…) L’eau potable pour une ville, c’est comme le sang dans nos veines. La situation est au moins aussi grave que la COVID-19 en tant que crise sanitaire» disait Benoît Beaulieu, mardi soir dernier.

Le conseiller profitait de la tenue (à huit clos, mais transmise sur le Web) d’une séance extraordinaire du conseil municipal de Saint-Jérôme pour exprimer son inquiétude face au bas niveau de la rivière du Nord, mais encore plus concernant l’alimentation en eau potable dans l’étendue de la ville où on interdisait (au moins jusqu’à vendredi, à quelques heures du départ du Journal pour les presses) l’arrosage des terrains.

Une troisième prise 

Plus concrètement, le conseiller Beaulieu plaide pour une troisième prise d’eau dans la rivière du Nord pour se protéger d’une éventuelle pénurie.

«Il y a six ans, quand une des deux prises d’eau avait brisé, à l’usine on était en catastrophe. La meilleure façon de faire, c’est avec trois prises d’eau. Originalement, on avait prévu trois prises d’eau» notait-il.

M.Beaulieu rajoutait plus tard qu’«une troisième prise d’eau était prévue, mais on ne l’a pas faite. Aujourd’hui, on a une prise (on aura compris qu’il parlait de baseball) contre nous».

(À cet égard, Yvan Patenaude dira que le projet est inscrit au Programme triennal d’immobilisations et que «des équipes travaillent là-dessus»).

Rencontre d’urgence

Et le conseiller de reprendre:

«Une catastrophe, ça arrive toujours dans des situations où on s’en attend le moins. On est pris et on ne peut pas rien faire».

Ne souhaitant pas se rendre là, Benoît Beaulieu dira qu’«on se doit d’avoir des solutions. En tant qu’élu, on se doit d’agir. (À l’intention du maire Stéphane Maher) je vous demande d’avoir une réunion d’urgence avec l’ensemble des élus pour qu’on puisse regarder la situation et (s’adressant aux hauts fonctionnaires jérômiens) écouter vos recommandations. (On disait que) la consommation d’eau avait diminué et qu’on en avait pour 20 ans. (Personnellement) je n’y crois pas».

Changements climatiques

La demande a reçu un accueil favorable du côté du maire Stéphane Maher qui s’est engagé à tenir une telle rencontre.

Le premier magistrat disant d’ailleurs, à cette occasion, qu’ «on gère une grande sécheresse un 23 juin. Les changements climatiques (sont réels). On a de grands enjeux devant nous».

Rolland

D’ailleurs, la conseillère Nathalie Lasalle a souligné (mardi soir) qu’elle avait eu des informations à l’effet qu’à la (compagnie) Rolland on serait inquiet du bas niveau de la rivière du Nord et qu’on pense à la possibilité d’ « arrêter la production ».

Il faut savoir que l’eau puisée dans la rivière est indispensable dans la fabrication du papier.

Le Journal Infos Laurentidesa tenté de se faire valider l’information par les dirigeants de la compagnie. Notre démarche était resté sans réponse au moment d’aller sous presse.

 

 

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